Salud - 01-12-2011 12:00:00
- Investigadores franceses han demostrado que las enfermedades autoinmunes podrían ser tratadas con éxito con interleucina-2 en dosis bajas. (Fuente: Le Figaro)
Los grandes descubrimientos en la medicina a veces resultado del encuentro entre dos mundos que se superponen, mutuamente iluminan para abrir una nueva perspectiva.
Los profesores David Klatzmann, co-descubridor del virus del SIDA, y Patrice Cacoub, respectivamente, jefe de terapia biológica y medicina interna en el Hospital Pitié-Salpêtrière (París), trabajó durante años, pero no en las mismas ángulo, en las enfermedades autoinmunes, estas condiciones relativamente común, que se caracteriza por la destrucción de tejido sano todavía. La agencia, en estas condiciones, se inició la fabricación de células y anticuerpos contra sus propios componentes.
Este es el caso de la diabetes tipo 1 en las células de la secreción de insulina del páncreas son poco a poco aniquilados; de la esclerosis múltiple debido a la destrucción de las vainas de mielina que protegen las neuronas del sistema nervioso central de ciertas enfermedades del riñón ...
Los maestros y Cacoub Klatzmann la hipótesis de que muchas de las enfermedades autoinmunes se caracterizan por mecanismos inmunológicos comunes, como la falta de ciertos glóbulos blancos, las células T reguladoras. Se sospecha que el tratamiento con un fármaco, la interleucina 2, podría normalizar estos linfocitos. Ellos han tenido mucho éxito en la curación de 10 pacientes con una enfermedad rara autoinmune, vasculitis asociada con la hepatitis C, con sólo pequeñas dosis de interleucina-2.
Los resultados de su trabajo, publicado el jueves en la más prestigiosa revista médica The New England Journal of Medicine (NEJM), abren nuevas perspectivas en casi todas las enfermedades autoinmunes. Que se mantienen para apoyar la práctica. Pero si los dos investigadores creen estar escribiendo una nueva pieza de la medicina moderna, que no están solos en creer en él. Otros especialistas franceses están empezando a suscribir y que están dispuestos a participar en otras pruebas. Los estadounidenses, en esta misma edición de NEJM, llevó al punto de partida con otro estudio también positivo en la interleucina-2.
Descubrimiento pasado inaperçueL'histoire comienza en 1995, cuando un científico japonés descubrió un nuevo tipo de células blancas de la sangre, las células T reguladoras, cuya ausencia causa de enfermedades autoinmunes en ratones. Un descubrimiento que va relativamente inadvertido en su tiempo. En 2003, investigadores de los EE.UU. Entiendo que los niños con síndrome IPEX, una rara enfermedad responsable de muchas enfermedades autoinmunes, tienen una ausencia total de estas células T
En 2004, los equipos y Klatzmann Cacoub mostró que los pacientes con una rara forma de vasculitis asociada con hepatitis autoinmune son deficientes en C reguladoras T. Cuando se cura la hepatitis C antiviral, estas células T reguladoras surgen y desaparecen vasculitis. Desafortunadamente, no todos los casos de hepatitis C no se curan, debido a los medicamentos antivirales. Sin embargo, es posible reducir los niveles de vasculitis en pacientes con hepatitis C la resistencia antiviral mediante el aumento de T reguladoras?
Interleucina 2 (IL2), descubierto hace 30 años, es un factor de crecimiento que estimula otros tipos de células T (asesinos conocidos) utilizados en la actualidad contra el cáncer de riñón y melanoma maligno en dosis altas . Hace unos años, los científicos están encontrando que los ratones carentes de la interleucina-2 gen sufren de enfermedades autoinmunes. Y no tienen regulación T.
Resultados sorprendentes "Nos dimos cuenta en ese momento como la interleucina-2 fue un factor en la supervivencia de las células T reguladoras, que a su vez están involucrados en las enfermedades autoinmunes, decir a los maestros y Cacoub Klatzmann. De ahí nuestra idea en 2007 para poner a prueba la bajas dosis de IL-2 en las vasculitis autoinmune asociada con la hepatitis C en 10 pacientes, con cuatro tratamientos a intervalos de tres semanas con dos dosis diferentes para determinar el mejor de la administración. "
Los resultados publicados el jueves en el NEJM son impresionantes con biológicamente, para todos los pacientes, un aumento espectacular de T reguladoras, y sobre todo la desaparición de la púrpura y úlceras en la piel, la enfermedad renal. Todos los pacientes, sin excepción, respondieron al tratamiento. No se observaron diferencias relevantes se observaron. "Si somos tan entusiasta, insistiendo en los dos expertos, no sólo a causa de un tratamiento eficaz en este contexto limitado, pero es sobre todo porque nuestro trabajo se abre un prometedor enfoque terapéutico en las enfermedades autoinmunes. "
El concepto aún no se ha visto en la plena luz de las enfermedades autoinmunes que afectan a cientos de miles de personas tanto en neurología (esclerosis múltiple) en reumatología (artritis), Endocrinología (diabetes) o de nefrología ... Klatzmann laboratorio ha demostrado que la interleucina-2 podría curar ratones con diabetes tipo 1. A juicio está en curso en diabetes insulino-dependiente, y se planean otras en varias otras condiciones. Los Hospitales de la Asistencia Pública de París, muy entusiasta, ya ha aceptado participar en el financiamiento de otros estudios.
MÁS INFORMACIÓN:
"La diabetes tipo 1
"La esclerosis múltiple
Por Martine Perez -
Version original Le figaró
Sclérose en plaques, diabète : nouvel espoir thérapeutique
Par Martine Perez -
Des chercheurs français viennent de montrer que les maladies auto-immunes pourraient être traitées avec succès par l'interleukine 2 à faibles doses.
Les grandes découvertes en médecine résultent parfois de la rencontre entre deux univers qui, en se recoupant, s'éclairent mutuellement pour ouvrir une nouvelle perspective.
Les professeurs David Klatzmann, codécouvreur du virus du sida, et Patrice Cacoub, respectivement chefs du service de biothérapies et du service de médecine interne à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), travaillent depuis des années, mais pas sous le même angle, sur les maladies auto-immunes, ces affections relativement fréquentes, caractérisées par une autodestruction de tissus pourtant sains. L'organisme, dans ces pathologies, se met à fabriquer des cellules et des anticorps contre ses propres composants.
C'est le cas du diabète de type 1 où les cellules du pancréas secrétant l'insuline sont progressivement annihilées ; de la sclérose en plaques due à une autodestruction des gaines de myéline qui protègent les neurones du système nerveux central, de certaines maladies du rein…
Les professeurs Klatzmann et Cacoub ont fait l'hypothèse qu'une grande partie des maladies auto-immunes étaient caractérisées par des mécanismes immunologiques communs, et notamment une insuffisance de certains globules blancs, les lymphocytes T régulateurs. Ils ont suspecté qu'un traitement par un médicament, l'interleukine 2, pourrait normaliser ces lymphocytes. Et ils ont surtout réussi à guérir 10 malades atteints d'une maladie auto-immune rare, la vascularite liée à l'hépatite C, uniquement grâce à des petites doses d'interleukine 2.
Les résultats de leurs travaux, publiés jeudi dans la plus prestigieuse revue médicale, le New England Journal of Medicine (NEJM) , ouvrent des perspectives nouvelles dans presque toutes les maladies auto-immunes.
Qui restent cependant à étayer concrètement. Mais si nos deux chercheurs sont persuadés d'être en train d'écrire un nouveau pan de la médecine moderne, ils ne sont pas les seuls à y croire. D'autres spécialistes français commencent à y souscrire et sont prêts à s'impliquer dans d'autres essais. Les Américains, dans ce même numéro du NEJM, enfoncent le clou avec une autre étude également positive sur l'interleukine 2.
Une découverte passée inaperçueL'histoire commence en 1995, quand un scientifique japonais découvre un nouveau type de globule blanc, les lymphocytes T régulateurs, dont l'absence provoque des maladies auto-immunes chez la souris. Une découverte qui passe relativement inaperçue à l'époque. En 2003, des chercheurs américains comprennent que les enfants atteints d'un syndrome Ipex, une maladie rare responsable de multiples maladies auto-immunes, présentent une absence totale de ces lymphocytes T.
En 2004, les équipes de Klatzmann et Cacoub montrent que les patients souffrant d'une forme rare de vascularite auto-immune associée à l'hépatite C présentent un déficit en T régulateurs. Quand l'hépatite C guérit grâce aux antiviraux, ces lymphocytes T régulateurs s'élèvent et la vascularite disparaît. Malheureusement, tous les cas d'hépatite C ne guérissent pas grâce aux antiviraux. Mais peut-on faire régresser la vascularite chez les malades atteints d'hépatite C résistante aux antiviraux, en augmentant les T régulateurs ?
L'interleukine 2 (IL2), découverte il y a 30 ans, est un facteur de croissance capable de stimuler d'autres types de lymphocytes T (dits tueurs), utilisée aujourd'hui contre le cancer du rein et le mélanome malin à fortes doses. Il y a quelques années, des scientifiques s'aperçoivent que des souris dénuées du gène de l'interleukine 2 souffrent de maladies auto-immunes. Et n'ont pas de T régulateurs.
Résultats époustouflants «Nous avons compris à ce moment-là que l'interleukine 2 était un facteur de survie des lymphocytes T régulateurs, eux-mêmes impliqués dans les maladies auto-immunes, racontent les professeurs Klatzmann et Cacoub. D'où notre idée, en 2007, de tester l'IL2 à faible dose dans la vascularite auto-immune liée à l'hépatite C sur 10 malades avec 4 cures à trois semaines d'intervalles, avec deux doses différentes pour établir la meilleure posologie.»
Les résultats publiés jeudi dans le NEJM sont époustouflants sur le plan biologique avec, pour tous les malades, une remontée spectaculaire des T régulateurs, mais surtout une disparition du purpura et des ulcérations cutanées, de l'atteinte rénale. Tous les malades sans exception ont répondu au traitement. Aucun effet secondaire notable n'a été observé. «Si nous sommes si enthousiastes, insistent les deux experts, ce n'est pas seulement à cause du traitement efficace dans ce cadre restreint, mais c'est surtout parce que nos travaux ouvrent une voie thérapeutique prometteuse dans toutes les maladies auto-immunes.»
Le concept reste à prouver dans le cadre large et éclaté des maladies auto-immunes qui concernent des centaines de milliers de personnes aussi bien en neurologie (sclérose en plaques) qu'en rhumatologie (polyarthrite), endocrinologie (diabète) ou en néphrologie… Le laboratoire de Klatzmann a déjà montré que l'interleukine 2 pouvait guérir des souris atteintes de diabète type 1. Un essai est en cours dans le diabète insulinodépendant, d'autres sont envisagés dans plusieurs autres affections. L'Assistance publique des Hôpitaux de Paris, très enthousiaste, a d'ores et déjà accepté de participer au financement d'autres études.
EN SAVOIR PLUS :
» Le diabète de type 1
» La sclérose en plaques
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